Nos travaux

Décarbonisation des bâtiments

En 2018, le secteur du bâtiment était responsable de 13 % des émissions totales de GES au Canada. Environ la moitié de ces émissions provenait du secteur résidentiel, l’autre moitié du secteur commercial et institutionnel. L’énergie est surtout utilisée pour le chauffage des locaux et de l’eau et pour répondre à certains besoins de climatisation.
Les éléments suivants comptent parmi les défis qu’il faudra relever pour parvenir à l’objectif de la décarbonisation du secteur du bâtiment :

  • Réussir à surmonter la réticence des gouvernements à imposer une norme nette zéro pour la conception et la construction de nouveaux bâtiments et à adapter des millions de bâtiments existants afin que leur chauffage et leur climatisation ne produisent pas d’émission.
  • Réaliser que le coût relativement bon marché du gaz naturel au Canada décourage les investissements destinés à accroître l’efficacité énergétique (isolation des bâtiments, unités de chauffage plus efficaces) et le changement de combustible vers l’électricité.
  • Pallier la difficulté de financer les coûts initiaux des rénovations énergétiques.
  • Agir face aux caractéristiques structurelles du secteur, y compris la très grande fragmentation de l’industrie de la construction qui est constituée d’un nombre restreint de très grandes entreprises et d’un très grand nombre de petites entreprises et d’entrepreneurs indépendants. De plus, les normes industrielles en vigueur dans le secteur étant plutôt conservatrices, cela incite les constructeurs à continuer d’utiliser des méthodes déjà éprouvées et les fait hésiter à adopter des approches plus innovantes.
  • Pallier un manque de connaissance et de compréhension de la façon d’améliorer les bâtiments chez les propriétaires de petits bâtiments commerciaux.

L’Accélérateur de transition s’efforcera de relever ces défis en veillant à la co-construction de voies de transition essentielles susceptibles de transformer le secteur, notamment en remplaçant les combustibles fossiles utilisés dans les bâtiments par une énergie nette zéro et en améliorant l’efficacité énergétique des bâtiments.

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Au Québec, la gestion des halocarbures accuse plusieurs lacunes. À un point tel que d’importants efforts visant la réduction des émissions de GES sont déployés au bénéfice d’activités qui, paradoxalement, contribueraient à leur augmentation. C’est le fonctionnement inopportun du marché du carbone québécois qui est mis en cause, dans un rapport conjoint de l’Institut de l’énergie Trottier de Polytechnique Montréal et de l’Accélérateur de transition.